miércoles, 31 de agosto de 2016

COMUNIDAD VALENCIANA: Monodesnudo - Recuerdos de la Alhambra 2.0


Ce n'est pas la version classique de Tárrega mais celle d'un valencien amoureux, perdu au milieu de la foule de japonais qui visite l'Alhambra en pleine saison touristique. Peut-être avez vous vécu une expérience similaire?!

lunes, 29 de agosto de 2016

PASCAL MORA: Voyage et poésie au Mexique

Voyage et poésie au Mexique
Petit journal de mon séjour au Mexique en juin 2016

Avant le départ, tout reste suspendu
A l’instant saisi sur le rebord de l’aube
A une quiétude dont j’aimerais
Retenir la rosée
Flottant à la harpe du vent profond
Eole souffle sur la page, brins légers de silence.

Le séjour à Zamora

Le poète mexicain, Roberto Reséndiz, organisateur des rencontres poétiques de Zamora, m’avait invité là-bas pour la vingtième édition du festival. Le voyage de Paris à Zamora dura environ 23 heures : du vol en passant par l’attente à l’aéroport de Mexico/ capitale jusqu’au trajet nocturne dans la voiture de César González Bonilla, médecin et poète. Nous arrivâmes le vendredi 10 juin à 4 heures du matin pour commencer les rencontres poétiques à 10 heures du matin. Après le petit déjeuner, nous partîmes à pied avec Mauricio Torres Paredes, poète chilien et Miguel Angel Toledo, poète et journaliste de Morelia, au centre régional des arts de Michoacán. Par petits groupes, nous allâmes présenter nos oeuvres poétiques dans différentes écoles, écoles d’ingénieurs et universités de Zamora. Avec Tanya Cosío, poétesse de Guadalajara et Hellman Pardo, poète colombien , nous lûmes nos textes aux étudiants en ingénierie de l’ITESZ. L’accueil fut joyeux et enrichissant.


Le public à Zamora

Nous étions une cinquantaine de poètes de tous âges, principalement originaires d’Amérique Latine auxquels se mêlaient quelques Européens, comme moi. Chaque auteur de livre présenta son ouvrage au public de Zamora pendant les matinées. Les deux après-midis furent consacrés aux tables de lecture. Chaque poète invité présenta et lut ses textes pendant 15 minutes environ. Chacun avait son style, son expressivité propre : comme l’écrit Roberto Arizmendi le grand poète « nous avons écouté une extrême diversité de voix ». Le public était largement composé de jeunes étudiants et lycéens : de 300 à 400 personnes. Je vécus ces moments très intensément : le fait de lire en espagnol et en plein air devant un public nombreux ajouta à l’exaltation de me trouver au Mexique après un long voyage fatigant. Est-il paradoxal d’ajouter que ce contexte accroissait ma lucidité ? Mon état d’éveil ? D’autant que les collégiens et lycéens vinrent nous interviewer à maintes reprises : depuis quand écrivez-vous ? Quel est votre poète préféré ? Quelle est votre méthode pour écrire ?

Comme Anna Karenina García Fernández , de Zamora, et Francisco Navarro Ruiz, il me resta la force de filmer des poètes en cours de lecture. Durant les repas partagés avec les amis poètes et la fête finale, nous eûmes l’occasion de converser de poésie et de bien d’autres sujets avec Balam Rodrigo, Dante Alejandro Vázquez, Luis Aguilar, Daniel Olivares Vinegra, Gustavo Iñiguez, Blanca Rocío , Berona Teomitzi, Rossana Camarena Meillón, Bel Ceja, Arizmendi José Manuel González Hernández , Adriana Tafoya, Sihara Nuño, Luis Armenta Malpica poètes mexicains parfois éditeurs, Saúl Ibargoyen, poète uruguayen, Alfredo De Stephen poète hondurien, Esteban Charpentier et Anamaría Mayol poètes argentins, Paura Natalia Rodríguez Leyton poétesse bolivienne, David H. Rambo poète Etatsunien, Juan Manuel Uría poètes espagnols.

Arriva le dimanche où Roberto Reséndiz nous invita tous à déjeuner au bord du lac de Camecuaro. Il s’agit d’un plan d’eau de couleur turquoise situé à quelques kilomètres de Zamora où les habitants de la région vont se détendre le dimanche. Hélas ! Jorge Contla et Delia Morales, amis de Zamora rencontrés dans l’avion, m’ont informé que l’équilibre naturel du lac est aujourd’hui menacé en raison de l’incurie de certaines autorités … La fête fut joyeuse et animée. Roberto Reséndiz nous offrit à chacun une belle statuette en souvenir de l’événement. Nous dansâmes au rythme des airs mariachis. Je restai impressionné par l’écart entre la forte voix du chanteur et sa petite taille…



Passage à Guadalajara

Mur peint à Guadalajara
A Guadalajara, j’eus la joie de retrouver Olga Aikin Araluce une amie espagnole que j’avais rencontrée en France en 1985… Elle s’était établie depuis plusieurs années à Guadalajara. En sa compagnie, nous visitâmes l’ITESO université jésuite, où elle travaille en qualité d’enseignante-chercheuse. Le lieu me parut magnifique : le parc, les locaux, les bibliothèques… L’air de Guadalajara me parut léger et floral après les fortes pluies de la nuit. Le matin de mon arrivée là-bas, je trouvai très agréable de me promener dans les rues des beaux quartiers de Zapopan, limitrophe de Guadalajara, avec Mariana. Mariana Ayón avait participé à la rencontre poétique de Zamora, elle est originaire de Guadalajara. Elle publiera en septembre son livre « Vestido verde », ediciones El Viaje, México. Nous visitâmes le Musée d’art huichol attenant à l’imposante Basilique de Zapopan. Wixarika est le véritable nom de cette nation indienne. Il signifie « gens qui peuplent les lieux de plantes épineuses » mais aussi « voyants, guérisseurs, chanteurs ». Les activités et la cosmogonie des Wixaritari sont présentés sur de magnifiques tableaux colorés. Le  Nierika  « don de voir » se compose de fils de couleur tissés. Ce don de voir se perfectionne avec l’usage du peyotl appelé hikuri. Il s’agit d’un cactus hallucinogène utilisé lors des cérémonies sacrées. Le poète franco-occitan, Serge Pey, a évoqué ce don de voir dans « Nierika, chant de vision de la contre-montagne » Le Temps des Cerises, 2007.

Après avoir marché sur les grandes avenues de Guadalajara, je rencontrai également Gabriel Martín, un responsable de l’Alliance française de Guadalajara, pour parler de l’action poétique en France et au Mexique. J’eus ainsi le plaisir de réaliser une interview avec le journal « Milenio » de Jalisco dans lequel je saluai le dynamisme de la poésie au Mexique et en Amérique Latine.



Veracruz et Xalapa

Avec Diana Ríos, poétesse et amie mexicaine rencontrée à Rosario en Argentine grâce à Héctor Berenguer, nous prîmes l’avion de Guadalajara à Veracruz. Alberto Calderón et Maricarmen Delfín Delgado nous accueillirent là-bas. J’eus l’impression d’arriver dans un film US des années 50 dans la chaleur tropicale, avec les bâtisses de couleurs claires, la longue avenue du front de mer et les cafés immenses avec ventilateurs. Nous retrouvâmes avec joie Anamaría Mayol qui prenait quelques jours de repos à la plage avant de retourner vers l’hiver austral.


Centre historique de Veracruz


Vue panoramique de Xalapa


A Xalapa, je me régalai d’admirer le panorama sur la ville, ses couleurs vives, la grande place aux arcades remplie de monde dans la soirée ainsi que la gentillesse des personnes rencontrées. En compagnie d’Alberto, de Maricarmen et des amies nous nous rendîmes à la station de radio Universidad Veracruzana afin d’annoncer nos prochaines lectures de poésie. La radio est hébergée dans une belle demeure de style colonial : arcades et patio. Le lendemain soir, nous allâmes lire nos textes dans une salle proche de la place centrale : el Agora . Mario Millán, professeur et musicien, accompagna nos lectures à la guitare. Plus tard, lors du dîner il improvisa des couplets dans le style «décima » . Cela consiste à chanter des couplets de 10 vers en octosyllabes avec des éléments d’improvisation. Le lendemain matin avec Diana Ríos, nous avions rendez-vous à l’université Hernán Cortés de Xalapa. Après avoir parlé de notre chemin poétique devant une salle comble, nous lûmes nos textes puis répondîmes aux questions des étudiants. Les sujets abordés furent l’inspiration poétique, la manière d’écrire un livre, l’amour, l’engagement pour une cause… Je collectai quelques exemplaires de la revue « Los escribas » dirigée par Alberto Calderón pour les emporter en France, à l’amie Marie Jo Lun surtout ! Nous remerciâmes chaleureusement Maricarmen et Alberto pour leur gentillesse puis avec Diana Nous repartîmes vers Veracruz. L’heure du retour avait sonné.


Impressions de voyage

Lors de ces 10 jours de voyage, beaucoup d’activités tournèrent autour de la poésie. Je garde le souvenir d’un pays merveilleux, plus vivant que nos pays européens : la beauté des villes, des demeures ; l’accueil et la beauté des Mexicaines et la gentillesse des Mexicains. Je garde l’impression de n’avoir découvert qu’une infime partie de cette beauté… Il est vrai que cette médaille a son revers. Pour avoir parlé à de nombreuses personnes, j’ai constaté que le peuple mexicain se plaint de ses dirigeants, de la pauvreté, de la corruption, de la violence et des trafics effarants en tout genre. Nulle part la démocratie n’est parfaite, nous le constatons bien en Europe ou aux Etats-Unis. Au Mexique ou dans d’autres pays d’Amérique Latine, la démocratie reste encore plus faible. Un fraternel salut aux personnes rencontrées là-bas et aux amis de France pour leur aide et leurs conseils !

Pascal MORA auteur de « Paroles des forêts » (Editions Unicité 2015)




Viaje y poesía en México

Crónica de mi viaje por México en junio de 2016

Antes de la salida todo queda suspendido
A un instante captado en una orilla del alba
De esa tranquilidad quisiera retener
El rocío que fluctúa resonando
Con el arpa del viento profundo
Sopla Eolo en la página, leves briznas de silencio.


La estancia en Zamora

Me había invitado el poeta mexicano Roberto Reséndiz,  organizador del vigésimo encuentro poético de Zamora. Duró 23 horas el viaje de París a Zamora : el vuelo, la espera en el aeropuerto de México DF y el recorrido nocturno con César González Bonilla, médico y poeta, su amiga y Elisa Rueda, poetisa española. Llegamos a Zamora en la madrugada y empezamos el encuentro a las 10 de la mañana. Con Mauricio Torres Paredes, poeta chileno, y Miguel Angel Toledo, poeta y periodista en Morelia, fuimos al Centro Regional des las Artes de Michoacán. Con Tanya Cosío de Guadalajara y Hellman Pardo, poeta colombiano, leímos poemas a los estudiantes en ingenieria del ITESZ. Nos acogieron con alegría.

Eramos unos 50 poetas. Cada autor de un libro presentó su obra al público. Se dedicaron las dos tardes a las mesas de lectura. Cada poeta invitado presentó y leyó sus textos durante unos 15 minutos.
Cada cual tenía su estilo propio , su expresión propia. Roberto Arizmendi , el gran poeta, nos cuenta « escuchamos una enorme diversidad de voces ». En el público había muchos jóvenes y estudiantes así como ciudadanos de Zamora : 300 a 400 personas. Viví esos momentos con mucha intensidad y la lucidez que me comunicaron el cansancio y la profunda felicidad de estar leyendo en México. Y todavía más cuando venían los estudiantes a hacernos entrevistas  con preguntas del estilo : ¿Cómo empezó a escribir poesía ? ¿Cuál es su poeta preferido ? ¿Cómo consigue escribir un libro ?

Además, filmé a poetas leyendo sus textos al igual que Anna Karenina García Fernández , de Zamora, y Francisco Navarro Ruiz. En los almuerzos , las cenas y andando conversamos sobre poesía y otros temas con Balam Rodrigo, Dante Alejandro Vázquez, Luis Aguilar, Daniel Olivares Vinegra, Gustavo Iñiguez, Blanca Rocío , Rossana Camarena Meillón, Bel Ceja, José Manuel González Hernández , Sihara Nuño, Mariluz Suárez, Berona Teomitzi, Adriana Tafoya poetas y a veces editores mexicanos, Saúl Ibargoyen, poeta uruguayo, Alfredo Destephen poeta hondureño, Esteban Charpentier y Anamaría Mayol poetas argentinos, Paura Natalia Rodríguez Leyton poetisa boliviana, David H. Rambo poeta estadounidense , y Juan Manuel Uría poeta/ editor español.
Los poetas en  Camecuaro


Domingo 12 de junio: nos invitó Roberto Reséndiz a almorzar donde el lago Camecuaro.
Tiene un muy lindo color turquesa y está ubicado a unos 20 kilómetros de Zamora. Es un lugar de recreo para los ciudadanos de la comarca. Lamentablemente, según Jorge Contla y Delia Morales amigos del vuelo Paris/ México, el ecosistema del lago está en grave peligro debido al descuido y a la incompetencia de ciertas autoridades. La comida fue muy alegre y animada. Roberto Reséndiz regaló a cada poeta una estatua, y que me controlaron en el aeropuerto . Menos mal que no me la quitaron… Bailamos con ritmos de mariachis parte de la tarde.

De paso por Guadalajara

En Guadalajara, volví a encontrar a Olga Aikin Araluce y eso me hizo mucha ilusión. Olga es una amiga española que conocí en Francia en el año 1985 cuando éramos estudiantes. Se afincó en Guadalajara hace años. Con Olga visitamos el ITESO , universidad jesuita, donde trabaja ella como docente investigadora. Me pareció estupendo el lugar : el parque, los edificios, las bibliotecas… Cenamos con Maria Inés, amiga argentina de Olga que me hospedó muy gentilmente, y Olga en « La tequila » donde probamos tequilas muy sabrosos, y mezcal.
El restaurante "La" Tequila

El tequila se hace en Jalisco. También sentí Guadalajara con clima suave y de olor vegetal exquisito. Por la mañana yo había dado un paseo con Mariana por las calles de Zapopan, aglomeración de Guadalajara : sitio bonito y callado. Mariana Ayón participó en el encuentro de Zamora como poetisa y publicará un libro en septiembre de 2016 « Vestido verde » ediciones el Viaje, México.
Visitamos el museo de arte huichol, el nombre indígena es Wixárica, ubicado en la basílica de Zapopan. Wixárica quiere decir « gente que puebla lugares de plantas espinosas » , también « cantadores, videntes, curanderos » del pueblo Vishalica. Las actividades cotidianas y lo sagrado se presentan en cuadros de hilo tejido, de muy lindos colores. El cuadro se llama Nierika o « don de ver ». El don de ver se hace más completo gracias al uso ritual del peyote o « híkuri ». El híkuri es un cacto halucinógeno. El poeta francés /occitano, Serge Pey nos habla del don de ver en su poemario « Nierika, canto de la visión de la contramontaña » Le Temps des Cerises 2007.

Después de andar por las avenidas de Guadalajara y comer una hamburguesa muy rica en el restaurante harekrishna, también hablé sobre poesía en Francia y México con Gabriel Martín escritor a la vez responsable de la Alianza francesa . Me agradó realizar una entrevista con el periódico el Milenio de Jalisco. Les dije que la poesía en México y América Latina tiene más vida que en Europa, para mí.

Veracruz y Xalapa

Con Diana Ríos, poetisa y amiga mexicana que conocí en Rosario/Argentina en el encuentro que organiza Héctor Berenguer. tomamos el avión hasta Veracruz. Alberto Calderón y Maricarmen Delfín Delgado nos acogieron en el aeropuerto. Tuve la sensación de moverme en una película US de los años 50 en el calor tropical, el malecón muy largo, los cafés con ventiladores y camareros vestidos de blanco y negro. Nos hizo ilusión volver a ver a Anamaría Mayol que tomaba el sol antes de regresar al invierno austral.
Xalapa con Luis Mendoza, Diana Ríos, Anamaría Mayol, Mario Millán,  Pascal Mora, Alberto Calderón, Maricarmen Delfín Delgado

Xalapa fue un encanto : el panorama, la plaza central así como la amabilidad del pueblo de Xalapa. Al día siguiente, leímos nuestras obras en una sala de la plaza central : el Agora. Como guitarrista tocaba Mario Millán, profesor y músico. Durante la cena, Mario cantó décimas de Veracruz que son obras de 10 versos en octosílabas con aspectos de improvisación. El viernes 17 de junio por la mañana fuimos con Diana a la universidad Hernán Cortés de Xalapa. Recogí copias de la revista papel « Los escribas » que encabeza Alberto Calderón con el fin de llevármelas a Marie Jo Lun, la amiga que las esperaba en Francia. Les dimos las gracias a Maricarmen y Alberto, antes de volver a México DF.


Casa en Xalapa

Sobre el viaje

En esos 10 días, dediqué mucho tiempo a lo de la poesía. Me quedo con el recuerdo de un país encantandor, con más energía que nuestros países europeos : ciudades, edificios, pueblo hermosos ; y la belleza de las Mexicanas, la amabilidad de los Mexicanos… Sé que mi conocimiento del país es muy limitado.
« No hay boda sin tornaboda » y después de hablar con muchas personas allá, observo que el pueblo de México se queja de sus dirigentes, de la pobreza, de la corrupción, de la violencia, de todo tipo de tráficos horribles. En ningún lugar del mundo la democracia es perfecta, tampoco en Europa o en los Estados Unidos. En México y en América Latina , la democracia está todavía más débil. Un saludo fraterno a todas las personas y amigos que conocí en México y a los amigos de Francia por sus consejos y ayuda !

Pascal MORA autor de « Paroles des forêts » ( Ediciones Unicité 2015)



domingo, 28 de agosto de 2016

VENEZUELA /MADRID: Sabor - Jorge Durán y su Jalea de Mambo


Le compositeur, arrangeur et vibraphoniste vénézuélien Jorge Durán a formé à Madrid le groupe Jalea de Mambo, composé de musiciens vénézuéliens, cubains, colombiens et espagnols. Sa musique met en avant le vibraphone comme instrument principal et récupère le swing et le mambo des années 50, sur les pas de Cal Tjader et Tito Puente. JALEA DE MAMBO sera à Dax le samedi 10 septembre à 19h30, sur la scène du Parc des Arènes, dans le cadre du festival TOROS Y SALSA.

sábado, 27 de agosto de 2016

GALICIA: Xosé Lois Romero & Aliboria - Toutón


Ce groupe de percussions et voix vient de présenter au mois de juin son premier disque. Son directeur, Xosé Lois Romero, veut revendiquer le potentiel des percussions traditionnelles galiciennes et montrer la qualité des nouvelles générations du folk de cette région autonome.

miércoles, 24 de agosto de 2016

COLOMBIE: Consulado Popular / Consulado Popular (video oficial)


EL CONSULADO POPULAR est né en 2012. Il propose une combinaison de rock dur avec des éléments du folklore colombien. Ce sont des fanatiques du bon marché, du faux, de la médiocrité et de la vulgarité. Mais ils font les blagues qu'on aurait jamais osé faire!

domingo, 21 de agosto de 2016

GALICE: Inter Celtic — Carlos Nuñez


Carlos Núñez  est un "gaitero" (sonneur de flûtes et cornemuses) né à Vigo en 1971. A l'âge de 13 ans, il se produit pour la première fois au Festival Interceltique de Lorient. Ses collaborations avec de nombreux artistes espagnols et étrangers venant d'horizons différents (jazz, folk, flamenco, musique celte) et son dynamisme sur scène on fait de lui le plus international des musiciens galiciens.

sábado, 20 de agosto de 2016

VENEZUELA: Vía Rápida DRUM UNION 2015 PIBO MARQUEZ BeJazz Big Band


Joel "Pibo" Márquez est un des plus grands "congueros" du Venezuela. Il dirige chaque année le Festival International de Percussions de Barlovento (région de la côte centrale vénézuélienne).

jueves, 18 de agosto de 2016

CHILI: Freddy Torrealba en El Andén de Yungay, Quiebra dedos.


Freddy Torrealba est un "charanguista" (joueur de charango) né en 1966 à Santiago de Chile. Ce gaucher a atteint un tel niveau technique et une telle personnalité dans ses interprétations qu'il est considéré comme un des maîtres de cet instrument, au même titre que le bolivien Ernesto Cavour.

miércoles, 17 de agosto de 2016

CANARIAS: En busca de Valentina. Taburiente y Mestisay. [EBDV]


Deux des groupes les plus populaires de ces îles, MESTISAY et TABURIENTE, se sont unis pour rendre hommage à un personnage mythique, Valentina, une paysanne analphabète de l'île de Hierro, qui chantait en s'accompagnant du tambour traditionnel et représente l'héritage culturel des canariens. Mais c'est aussi une réflexion profonde sur le métissage de la population de cet archipel.

martes, 16 de agosto de 2016

MÉXICO: Agustín Lara: Piensa en mí - Versión original


Vous connaissez la version de Luz Casal. Mais la version originale nous la devons à Agustín Lara, compositeur, pianiste et chanteur originaire de Tlacotalpan (Veracruz). Il a écrit de nombreuses chansons d'amour, certaines très célèbres comme "Solamente una vez" ou "María Bonita", il a eu de nombreuses conquêtes féminines (l'actrice María Félix fut son épouse) mais il a fini sa vie seul.

domingo, 14 de agosto de 2016

CUBA: HAROLD LOPEZ NUSSA FANTASMAS EN CARAVANA


Ce pianiste cubain né à La Havane en 1983 est bien connu du festival "Des Rives & des Notes" d'Oloron. Il joue avec virtuosité aussi bien des claviers Fender Rodhes que du piano. Invité sur les plus grandes scènes, il parcourt le monde entier sans oublier de rentrer au port, à La Havane, pour se ressourcer.

sábado, 13 de agosto de 2016

MADRID: MARTINA QUIERE BAILAR: LA GUARIDA (fandango vasco)


Ce sextet acoustique s'est formé à Madrid en  2010. Avec une forte influence des musiques populaires d'Europe Centrale et de la péninsule ibérique. Son bonheur, c'est de faire danser le public, et  c'est pour cela qu'il a déjà animé plus d'une centaine de bals folk.

miércoles, 10 de agosto de 2016

lunes, 8 de agosto de 2016

MEXICO: Taxi seguro

TAXI SEGURO

Mexico, juillet 2016

Mario est chauffeur de taxi. Son NISSAN TSURU est garé au sitio situé derrière l'église San Juan Bautista de Coyoacán. Ils sont 45 taxis sur ce site, 30 de jour et 15 de nuit. Depuis que de nombreux clients, en particulier des touristes, se sont faits conduire à leur insu dans des banlieues perdues avant d'être dévalisés par des conducteurs de taxis volés ou leurs complices, il est recommandé de ne pas arrêter un taxi dans la rue. Il vaut mieux aller au sitio le plus proche pour prendre un taxi « sûr » et connaître à l'avance le prix de la course.

Mario conduit de 5 heures du matin à 5 ou 6 heures de l'après-midi. C'est le minimum, dit-il, pour ramener un peu d'argent à la maison. Il faut dire que les tarifs des taxis mexicains n'ont rien de comparable avec les nôtres. Une course de 45 mn pour aller à l'aéroport ne coûte que 160 pesos, soit 8 euros.

Mario préfère conduire le jour, malgré les embouteillages, car la nuit tout peut arriver. Des clients ivres refusaient parfois de lui payer la course, ou disaient qu'ils n'avaient pas d'argent. L'un d'eux lui a même volé un soir son GPS. Depuis, en cas de doute sur la route à suivre, il se sert de son portable.

Sur les grandes voies dites rapides de Mexico, les ejes viales, c'est un peu la loi de la jungle. La priorité est au plus gros, et les véhicules changent de file ou doublent à droite sans mettre le clignotant. Pourtant les accrochages sont peu nombreux, peut-être parce qu'il y a une image de la vierge de Guadalupe dans la plupart des voitures. En réalité, les conducteurs mexicains sont assez calmes, ils klaxonnent peu, et quand ils le font, c'est pour faire entendre une jolie mélodie qui signifie « Chinga tu madre, buey ».1 Ce n'est que quand il fait très chaud qu'ils s'énervent un peu. Sûrement parce qu'ils sont pressés d'aller boire une bonne bière.

D'après Mario, on circule de plus en plus mal à Mexico, malgré le fait que certaines voies sont maintenant à deux étages. Il nous montre des travaux qui n'en finissent pas à un échangeur qui s'est affaissé, car la ville est construite sur une ancienne lagune et le terrain y est très meuble.

Le plan « No circula » qui se déclenche quand le taux de pollution devient dangereux oblige les voitures à rester au garage deux jours par semaine, en fonction du dernier chiffre de leur plaque d'immatriculation. Mais les riches ont plusieurs voitures pour pouvoir circuler tous les jours.

Mario se plaint aussi du prix de l'essence qui n'arrête pas d'augmenter. Quand on lui apprend qu'en France le litre de super coûte exactement le double, il a du mal à le croire :
« Comment les gens font-ils alors ? »

La concurrence des véhicules UBER ? Elle ne l'inquiète pas trop.
Car les patrons obligent les chauffeurs à faire 12 « services » par jour s'ils veulent être payés 2500 pesos (125 euros) par semaine. S'ils en font moins, ils ne reçoivent que 1500 pesos (75 euros). Donc, peu à peu, ils vont disparaître.

Finalement, il a l'air heureux de son sort, Mario. Il circule en voiture alors que d'autres le font à pied, en bus et en métro. Il est bien habillé, il discute avec ses clients, il se sent utile, et même si ses revenus sont faibles, il gagne assez pour nourrir sa famille. Que demander de plus ?!


1 Oui, c'est ça, vous avez bien compris.

                                                                                   François Lassabe

domingo, 7 de agosto de 2016

MADRID: Sinouj: Indica


Un des meilleurs groupes actuels de jazz contemporain ethnique. Un mariage réussi entre le jazz, le rock et les rythmes et sonorités du bassin méditerranéen.

viernes, 5 de agosto de 2016

GALICE: VERÓNICA FERREIRO - LAIO feat. MOISÉS SÁNCHEZ IV Festival de Jazz Escale...


Verónica Ferreiro est une jeune chanteuse et compositrice galicienne issue d'une famille de musiciens. En 2004, la Xunta de Galicia lui a décerné le prix de la meilleure interprète de Galice. Et elle est partie à Madrid, avec une bourse, pour étudier la musique. Pendant 5 ans, elle s'est formée avec les meilleurs musiciens de jazz nationaux. Et grâce à sa polyvalence, elle a commencé à travailler en tournée comme choriste et danseuse pour les meilleurs producteurs et artistes du pays. Depuis 2008, elle a sa propre formation et elle participe à de nombreux festivals de jazz en Espagne.

jueves, 4 de agosto de 2016

MEXICO: L'OISEAU BLEU

L'OISEAU BLEU

Juillet 2016

10h30 . Ligne de métro Tasqueña – Cuatro Caminos.
L'heure de pointe est passée, les trains ne sont plus bondés et les policiers n'ont pas eu à séparer, dans des wagons différents, les hommes des femmes et des enfants. À la station Xola, un premier vendeur ambulant fait son apparition :
« Bonjour messieurs les passagers, permettez-moi de vous présenter un produit unique : ce coupe-ongles avec diamant incorporé vous permet de réparer les ongles cassés, les ongles incarnés ; grâce à lui, vous aurez des mains impeccables qui feront l'envie de vos collègues de travail. Ce produit unique vous le trouverez dans les grandes surfaces au prix de 50 pesos.1 Moi, exceptionnellement aujourd'hui, je vous l'offre pour 10 pesos.2
Oui, vous avez bien entendu, il ne vous en coûtera que 10 pesos, n'hésitez pas. »
Malgré ces arguments convaincants, aucun passager ne se manifeste. Le vendeur change de wagon à la station suivante et laisse la place à une ambiance musicale tropicale, digne d'une discothèque ou d'un restaurant de plage d'Acapulco. Car le marchand suivant a son propre mini « sound system » attaché à la ceinture :
« Excusez-moi de vous déranger, mesdames et messieurs. Le CD que je vous propose, comme vous pouvez l'écouter, est d'une qualité incomparable. Il contient les 80 plus grands succès de musique tropicale, salsa, latin jazz, cumbia, reggaeton, interprétés par les plus grands artistes de notre continent. Un CD indispensable pour vos fêtes, anniversaires, mariage, ou simplement pour être de bonne humeur dès le matin. Ce disque incomparable ne vous coûte que 10 pesos, 10 petits pesos seulement. »
Aucun passager ne réagit car ils savent que ce sont des morceaux que l'on peut pirater facilement sur internet. À l'arrêt suivant, le DJ ambulant ressort bredouille.

Station San Antonio Abad. Le troisième camelot veut prendre soin de notre santé :
« Avec votre permission, messieurs les passagers, je vais vous présenter un livre de 100 recettes de cuisine qui vous permettra de mieux nourrir votre famille, d'être en meilleure santé et de vivre plus longtemps. Car toutes ces recettes sont préparées avec des produits naturels. Par exemple, dans le chapitre Salades, vous trouverez la salade au poulet, la salade aux champignons, la salade de piments, la salade méditerranéenne, la salade au maïs, la salade à l'avocat...
Dix pesos seulement pour ce petit livre qui va changer votre vie. »
Deux passagères achètent, convaincues de l'utilité de la brochure. Avec les 20 pesos en poche, le vendeur pourra s'offrir un soda bien sucré et coloré, et un petit sachet de chips pimentées. Pour tenir le coup, car il a dû se lever très tôt pour arriver au terminus Tasqueña depuis sa banlieue misérable.

Station Pino Suárez. Juste avant la fermeture des portes, elle s'engouffre dans le wagon puis pivote sur elle-même les bras écartés pour délimiter son espace scénique et ne pas disparaître dans la forêt de bras et de jambes. C'est une brunette au regard pétillant qui doit avoir une vingtaine d'années. Sans attendre, elle déclame un poème avec tant de force et de talent que tout le monde tend l'oreille, même ceux qui font semblant d'être ailleurs :
« Hay un pájaro azul en mi corazón que quiere salir pero soy dura con él, le digo quédate ahí dentro, no voy a permitir que nadie te vea. »3

Ces vers, il semblerait qu'elle les a elle-même écrits, car ils reflètent l'état d'âme de tous ces chilangos4 du peuple qui passent des heures, chaque jour, dans les transports publics, pour aller gagner leur vie dans les quartiers plus riches. Épuisés par des journées interminables, la pollution et l'altitude, ils se renferment sur eux-mêmes et n'expriment plus aucun sentiment en public.
En réalité, elle récite le poème L'oiseau bleu (Bluebird, 1992) de l'américain Charles Bukowski. A la fin du récit, une passagère, émue, applaudit timidement. Les autres ne bronchent pas. La brunette s'adresse alors à eux :
« Pour me remercier, je vous demande simplement un regard, un sourire, pas forcément de l'argent, mais surtout pas d'indifférence, car, vous savez, l'indifférence c'est l'antichambre de la mort. »
Quelques pesos tombent dans sa main et, en échange, elle sort de son petit sac à dos des marque-pages qu'elle a décorés. Car elle ne veut surtout pas qu'on la prenne pour une mendiante. En trois minutes, entre deux stations, un rayon de soleil a éclairé la grisaille quotidienne.

Station Zócalo. Des couloirs interminables, un escalier roulant, et au dessus de la sortie, un grand panneau sur lequel on peut lire : La vente ambulante est interdite dans le métro.


                                                                                                                            François Lassabe

1 2,50 euros
2 0,50 euro
3 Il y a dans mon cœur un oiseau bleu qui veut sortir mais je suis trop coriace pour lui, je lui dis, reste là, je ne veux pas qu'on te voie.
4 Habitants de la capitale